b. Mais qui reste largement perfectible

RISQUES ET INCONVÉNIENTS

RISQUES MAJEURS

- Le risque de la panne
Un des risques majeurs dans ce type de chirurgie est un mauvais fonctionnement ou une panne du robot. Le système n’est pas à l’abri de court-circuit, coupure de courant, mauvais mouvement ou mauvaise réponse pour la télé-chirurgie…
Dans ce cas le chirurgien doit avoir les capacités de continuer l’opération sans assistance robotiques.
Un autre risque concerne la télé-chirurgie qui utilise un réseau de transmission sur quelques centaines voir milliers de kilomètres. Une panne du réseau de communication ou une limitation en débit numérique due à des problèmes de saturation du réseau peut entraîner l’interruption de l’opération. Cela aurait des conséquences dramatiques pour le patient sous opération. Il est absolument nécessaire de sécuriser le système de télécommunication.

- Un coût trop élevé
Aujourd’hui le principal handicap des systèmes robotiques en chirurgie est le prix, de l’ordre d’un millions d’euros pour les plus chers, quelque fois inabordables pour les centres hospitaliers. Ces robots médicaux proviennent des Etats-Unis où le marché est très exploité. Les instruments comme les pinces qui accompagnent le robot coûtent également très cher.
Ce prix devrait baisser très sensiblement par l'effet de série, comme cela a été le cas pour la plupart des appareils, tels par exemple les robots porte-optique.




RISQUES SECONDAIRES

- Augmentation du temps d’occupation des salles d’opération
Aujourd’hui, le temps d’occupation des salles d’opération utilisant une technique à base de robots est supérieur à une opération classique. Ce temps peut bien sûr être diminué en fonction de l’expérience de l’opérateur et celle de son équipe.

- Manque de sensations
Le chirurgien, distancé de quelques mètres ou plusieurs kilomètres, perd toutes les sensations tactiles qu’il avait en chirurgie dites classiques.

- Equipe chirurgicale stable nécessaire
L'utilisation d'un robot nécessite la formation de toute une équipe chirurgicale. Celle-ci doit être enthousiasmée et motivée par cette nouvelle technologie pour que les buts espérés soient atteints. Aujourd'hui, le personnel formé est limité. La rotation des équipes chirurgicales n'est pas envisageable pour le moment. Le planning des interventions robotisées est donc réalisé en fonction de la disponibilité du personnel et non pas celle du robot.

- Défauts techniques :

Les robots utilisant des programmes informatiques sophistiqués nécessitent une verification régulière des performances de l'informatique de commande et un suivi des mises à niveau des programmes. De plus ces appareils encombrants peuvent devenir particulierement génants , une miniaturisation s’impose.